Le roman

Réussir une suite ou un extrait de roman dépend de votre capacité à associer les deux éléments suivants : le respect des caractéristiques du texte initial et l’appel à une bonne imagination.

Ces deux éléments peuvent être travaillés méthodologiquement et utilisés d’une manière intuitive lors d’un tel exercice. Ils représentent des atouts considérables pour la bonne cohérence de votre écrit.
Pour assurer le premier point, vous devez commencer par repérer les propriétés du texte, c’est-à-dire le genre, le ton, le statut du narrateur, le temps verbal et le schéma narratif. Ce sont les grandes lignes qui définiront la suite de votre rédaction. Essayez donc de vous y tenir sans trop vous perdre.
Après, analysez les consignes pour bien orienter votre réflexion vers la situation qu’on vous demande de développer. A ce stade, il est préférable que vous soyez capable de vous approprier le texte initial, non seulement en termes de compréhension générale du sujet, mais aussi en termes de style. En d’autres mots, vous devez réussir à vous mettre dans la peau de l’auteur !
Une telle position favorisera le flux d’idées qui vous serviront de base pour compléter la suite du roman, et vous facilitera l’imagination d’un enchaînement réaliste, avec les mêmes traits que le texte de référence.
N’hésitez pas également à appliquer les conseils sur le développement de créativité mentionnés plus haut, pour ressortir d’autres idées originales que vous pouvez utiliser dans votre récit.
Enfin, n’oubliez pas de varier votre vocabulaire pour enrichir votre texte et avoir de bonnes tournures dans ses phrases, en plus de les rendre plus agréable à lire.

L’article de presse

Lorsque vous devez rédiger un article de presse, sachez que votre objectif principal est d’informer le lecteur sur un évènement ou un sujet bien précis, et de l’inciter à poursuivre sa lecture jusqu’au bout. Il s’agit donc de produire un récit captivant, qui suscitera l’intérêt, la curiosité et la réflexion de tous.
Pour mettre en pratique cette exigence, vous devez commencer par bien choisir votre titre et votre chapeau. En effet, ce sont ces deux éléments qui éveilleront le plus d’intérêt chez le lecteur. Votre titre doit être court et original, résumant en quelques mots l’essentiel du sujet. Prenez donc le temps de bien le choisir, et n’hésitez à le présenter sous forme d’un jeu de mot ou d’une question si possible.
Ensuite, résumez en quelques lignes tous les points forts de votre sujet dans un chapeau. Là encore, soyez original et bref. Exposez l’essentiel de l’information sans pour autant tout dévoiler.
La suite de votre écrit constituera le corps de l’article. Vous devez réussir à plonger le lecteur dans le vif du sujet, à travers une accroche attirante suivie d’une analyse pertinente, dont le but est de lui clarifier l’information et lui permettre de dégager sa propre opinion.
Enfin, pour conclure, misez sur la continuité de réflexion du lecteur, en lui proposant par exemple une ouverture vers un autre sujet ou une perspective d’avenir qui l’incitera à méditer.
N’oubliez pas de vous assurer d’avoir couvert dans votre article la fameuse règle des 5 questions : quoi, qui, quand, où et pourquoi.

Le dialogue

Nous vous conseillons vivement, dans le cas d’un dialogue, d’identifier en premier lieu vos personnages, le sujet de leur conversation et le contexte, puis d’essayer de les incarner et de vivre leur situation. Vous vous apercevrez alors que des dialogues réalistes s’enchaînent à travers votre esprit, ce qui facilitera bien sûr votre rédaction.
Après, il ne vous restera plus qu’à suivre les consignes pour distinguer la forme de dialogue souhaité : théâtral ou argumentatif.
Dans le cas d’un dialogue théâtral, la mise en forme sera spécifique. Vous serez amené à rédiger des répliques. Il ne s’agit donc pas de produire un récit ou une narration.

Respectez les formes et les mises en scène spécifiques à ce type d’écrit, et ce en veillant à toujours mentionner le nom du personnage qui prend la parole (en majuscule), de bien décrire le décor de la scène et ses accessoires, et d’indiquer chaque geste et déplacement des personnages, avec des didascalies entre parenthèses (en italique si votre texte est dactylographié).
Dans le cas d’un dialogue argumentatif, votre objectif serait de faire apparaître deux points de vue opposés, qui seront défendus par deux groupes d’interlocuteurs. Affectez tout d’abord à chaque interlocuteur une perspective à défendre, qu’il argumentera et tentera d’imposer. Bien qu’il s’agisse ici d’un dialogue narratif, vous devez comme même respectez la présentation en encadrant vos dialogues par des guillemets, en revenant à la ligne avec un tiret à chaque changement d’interlocuteur, et en utilisant les verbes d’incise qui introduisent le dialogue.
Attention à ne pas utiliser un seul verbe d’incise – le fameux verbe « dire », dans tout le texte. Diversifiez-les selon le besoin. En voici quelques exemples : murmurer, soupirer, riposter, répondre, demander, etc.
L’utilisation d’une ponctuation enrichie ne fera qu’améliorer votre résultat, n’hésitez donc pas à rajouter des points de suspension, d’exclamation, d’interrogation et des guillemets.
Enfin, évitez de terminer brusquement et sans aucun motif votre dialogue ! La fin doit être cohérente et, bien entendu, avoir un sens.

La poésie

L’écriture d’un poème est une tâche particulière car elle nécessitera de votre part une dose supplémentaire d’émotion et d’inspiration pour la réussir. Il s’agit de produire une sorte de langage universel qui touchera la sensibilité du lecteur.
Commencez par reconnaître quel est le style de poème demandé (une poésie en vers, en acrostiche ou en prose) et respectez sa forme : soit en vers, ligne par ligne, pour les deux premiers styles, soit un texte classique mais comprenant des figures de style pour le dernier.
Il y a deux conseils que vous devez suivre pour réussir en poésie : le premier conseil est de donner libre cours à votre créativité (rappelez-vous par exemple les paroles d’une chanson entendue à la télé et improvisez des paroles similaires et rimées), et le deuxième conseil, c’est de vous exercer à l’avance en lisant beaucoup de poèmes qui vous inspirent (ou du moins dont le sujet vous inspire). Envisagez aussi d’avoir un cahier de pensées, sur lequel vous y inscrirez tout ce qui viendra à votre esprit ; ceci augmentera le flux d’idées qui passeront par votre tête lorsque vous rédigerez une poésie.

La lettre

La première chose à laquelle vous devez faire attention dans le cas de rédaction d’une lettre est le respect de ses règles formelles, c’est-à-dire une date et un lieu figurant en entête, une formule introductive, une phrase précisant le motif d’écriture, une formule de politesse et enfin, une signature.
Dans le cas d’une lettre narrative, décrivez et développez vos idées d’une manière simple, cohérente et successive, tout en évitant les répétitions.

D’autre part, et dans le cas d’une lettre argumentative, assurez-vous d’établir une progression apparente et claire, qui part de l’argument le plus faible vers l’argument le plus saisissant.
Enfin, concluez votre lettre en résumant le sujet évoqué et en encourageant le destinataire à vous répondre pour partager son point de vue.
En ce qui concerne la signature, vous n’êtes pas obligé d’utiliser votre vrai nom ! Usez de votre imagination pour trouver un pseudonyme ou un nom fictif, mais attirant.

Le discours

Commencez par bien identifier la situation en répondant aux questions suivantes : qui prononce le discours et à l’attention de qui ? Quel est le contexte dans lequel le discours sera prononcé ?
Une fois cette situation identifiée, adoptez une stratégie argumentative, qui dépendra de l’objectif du discours : persuader ou convaincre.
Dans le premier cas, votre discours devra miser sur les sentiments et la sensibilité de l’auditoire, en utilisant des figures de styles et des procédés rhétoriques. Essayez aussi de faire réfléchir le public et à provoquer sa réaction en employant les injonctions et les hyperboles.
Dans le deuxième cas, votre discours ne doit pas manquer de logique interne et d’objectivité, qui vont privilégier la raison et le bon sens du public, et ainsi le conquérir. Pour cela, vous pouvez employer des faits indiscutables et les soutenir de quelques exemples de vie réelle.

Utilisez les mots de liaison (connecteurs logiques) avec abondance.
Enfin, et pour terminer votre discours, vous pouvez avoir recours à une citation ou une phrase au sens fort pour emporter l’adhésion finale du public.

La réécriture

Il existe trois principaux cas de figure en réécriture, qui sont la transposition, l’imitation et l’amplification.
Dans le cas d’une transposition, commencez par noter la progression du texte d’origine puis par repérer la partie qu’il vous faudra transformer, ensuite, suivez les consignes pour modifier les éléments du texte selon le type de transposition demandé (transposition de genre, de registre, de contexte ou de point de vue).
Dans le cas d’une imitation, votre but serait de changer le sujet du texte source sans changer le style de l’auteur. C’est une sorte d’acte critique et parodique qui s’appuie sur la réutilisation des caractéristiques d’écriture de ce dernier, sans intention moqueuse. Il est indispensable que vous développiez une analyse littéraire fine pour réussir vos récits d’imitation.
Dans le cas d’une amplification, vous serait amené à développer un texte en y ajoutant un passage (soit au milieu du texte soit en poursuivant l’extrait). Il est important que vous veilliez à la conservation du mode d’énonciation original, du cadre spatio-temporel et du registre principal. De même, prenez soin d’utiliser des liens logiques ou chronologiques pour assurer la continuité de votre passage par rapport au texte original.
De même, les conseils mentionnés plus haut pour la rédaction d’un roman peuvent vous être d’une grande utilité dans le cas d’une amplification. N’hésitez pas à les appliquer également.

L’apologue

Par définition, un apologue est un court récit qui est exposé sous une forme allégorique, et dont se dégage une vérité morale. Ce récit peut être imaginaire ou parfois réel. C’est donc un type d’écrit qui nécessitera de votre part, également, beaucoup d’inspiration et d’imagination.

En fonction du genre d’apologue qu’on vous demande de rédiger, et qui peut être une fable, un conte, une utopie, un exemplum, une parabole, etc., nous vous conseillons de penser à un récit du même genre que vous connaissez déjà. Fondez-vous dessus et imaginez une histoire simple qui proposera une réflexion sérieuse (une moralité) sous un format plaisant.

L’autobiographie

L’originalité d’une écriture autobiographique est le fait de savoir qu’il s’agisse ici d’un écrit déjà vécu par l’auteur, contenant un mélange de leçons et d’expériences réelles qui peuvent servir dans la vie de tous les jours. Nous vous conseillons donc de profiter de cet avantage pour produire un récit qui attirera le lecteur, et qui partagera un fait que vous avez personnellement vécu (ou non), en racontant, avec un style passionnant, les détails de cette expérience.
En fonction de la consigne et de ce qu’on vous demande de rédiger, pensez toujours à inclure votre témoignage individuel sur le sujet, et à le transmettre d’une façon vivante et conviviale. Évitez les passages dont vous ne vous souvenez pas bien, car non seulement vous risquez de fournir des informations incomplètes, mais en plus, vous pouvez de vous fatiguer mentalement en essayant de vous les rappeler, et par conséquent perdre un temps précieux.

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