faites-une-dictee-sur-un-poeme-de-charles-baudelaire

Questions grammaticales :

1- Pourquoi écrit-on « étonnants » et non « étonnant » ?

« Voyageurs » étant au masculin pluriel, l’adjectif qualificatif « étonnant » s’accorde en genre et en nombre avec ce nom.

2- Pourquoi écrit-on « voyageurs » et non « voyageur » ?

Ici, le nom « voyageur » est au masculin pluriel et prend un « s » final.

3- Pourquoi écrit-on « quelles » et non « qu’elles » ni « quel » ?

« Quelles » est un déterminant exclamatif (ou interrogatif). Ici, « histoires » est au féminin pluriel et ce déterminant exclamatif s’accorde en genre et en nombre avec ce nom qui le suit.

Ici, « Quelles » ne peut pas être remplacé par « qu’ils », donc c’est l’orthographe correcte.

4- Pourquoi écrit-on « nobles » et non « noble » ?

Ici, l’adjectif « noble » s’accorde en genre et en nombre avec le nom « histoires » qui est au féminin pluriel.

5- Pourquoi écrit-on « histoires » et non « histoire » ?

Ici, le nom « histoire » est au féminin pluriel et prend un « s » final.

4- Pourquoi écrit-on « lisons » et non « lison » ?

Au présent de l’indicatif, la terminaison du verbe « lire » à « nous » est « -ons ».

5- Pourquoi écrit-on « dans » et non « den » ni « dent » ?

« Dans » est une « préposition ». A ne pas confondre avec « dent » qui est un nom.

6- Pourquoi écrit-on « yeux » et non « yeu » ?

Le pluriel du mot « œil » est « yeux » ; toujours avec un « x » final.

7- Pourquoi écrit-on « profonds » et non « profond » ?

Ici, l’adjectif qualificatif « profond » s’accorde en genre et en nombre avec le nom « yeux » qui le précède.

8- Pourquoi écrit-on « mers » et non « mer », ni « mère », ni « maire » ?

Ici, « mer » (étendue d’eau salée) est au féminin pluriel et prend un « s » final. A ne pas confondre avec « mère » (maman) ni avec « maire » (chef d’une commune  en France).

9- Pourquoi écrit-on « montrez-nous » et non « montré nous » ni « montrez nous » ?

Le verbe « montrer » à l’impératif présent à « vous » est « montrez ». Ici, ce verbe est rattaché au complément indirect « nous », préposition « à » sous-entendue », donc il y a un tiret entre le verbe et le pronom.

10- Pourquoi écrit-on « riches » et non « riche » ?

Ici, le nom « mémoires » qualifiés par l’adjectif « riche » est au pluriel, donc cet adjectif prend un « s » final.

11- Pourquoi écrit-on « ces » et non « ses » ?

« Ces » est un adjectif démonstratif au pluriel. A ne pas confondre avec « ses » qui est un adjectif possessif au pluriel.

12- Pourquoi écrit-on « bijoux » et non « bijou » ?

Au pluriel, le mot « bijoux » prend toujours un « x » final.

13- Pourquoi écrit-on « merveilleux » et non « merveilleu » ?

L’adjectif qualificatif « merveilleux » prend toujours un « x » à la fin.

14- Pourquoi écrit-on « faits » et non « fait » ni « fais » ?

Ici, le participe passé « fait » a pour sujet « ces bijoux merveilleux » (au masculin pluriel). Conjugué avec l’auxiliaire « être » (sous-entendue), ce participe passé prend un « s » final.

15- Pourquoi écrit-on « voulons » et non « voulon » ?

Au présent de l’indicatif, la terminaison du verbe « vouloir » à « nous » est « -ons ».

16- Pourquoi écrit-on « voyager » et non « voyagé » ?

Quand deux verbes se suivent, le second se met à l’infinitif.

17- Pourquoi écrit-on « sans » et non « sang » ni « sens » ?

« Sans » est une préposition qui marque l’absence.

18- Pourquoi écrit-on « faites » et non « faite » ?

Au présent de l’indicatif comme à l’impératif présent, la forme du verbe « faire » à « vous» est « faites ».

19- Pourquoi écrit-on « égayer » et non « égayé » ?

Tous les verbes se mettent à l’infinitif après la préposition « pour ».

20- Pourquoi écrit-on « prisons » et non « prison » ?

Au pluriel, le mot « prison » prend un « s » final.

21- Pourquoi écrit-on « passer » et non « passé » ?

A l’infinitif, le verbe « passer » se termine par « -er ».

22- Pourquoi écrit-on « esprits » et non « esprit » ?

Au pluriel, le nom « esprit » prend un « s » final.

23- Pourquoi écrit-on « tendus » et non « tendu » ?

Ici, le participe passé « tendu » a pour sujet « esprits » (masculin pluriel). Conjugué avec l’auxiliaire « être » (sous-entendu), ce participe passé prend un « s » final.

24- Pourquoi écrit-on « souvenirs » et non « souvenir » ?

Au pluriel, le nom « souvenir » prend un « s » final.

25- Pourquoi écrit-on « leurs » et non « leur » ?

Le déterminant possessif « leur » s’accorde en nombre avec « cadres ».

26- Pourquoi écrit-on « dites » et non « dite » ?

A l’impératif présent, le verbe « dire » à « vous » est « dites ».

27- Pourquoi écrit-on « qu’avez-vous vu ?» et non « qu’avé-vous vu ? » ?

« Qu’avez-vous vu ? » est la contraction de « vous avez vu quoi ? »

28- Pourquoi écrit-on « avez-vous » et non « avé-vous » ?

Au présent de l’indicatif, l’auxiliaire « avoir » à « vous » est « avez ».

29- Pourquoi écrit-on « avez-vous » et non « avez vous » ?

Ici, il y a inversion de sujet. Voilà pourquoi il y a un tiret entre « avez » et « vous ».

30- Pourquoi écrit-on « vu » et non « vus ».

Quand le verbe « voir » est conjugué avec l’auxiliaire « avoir », il ne s’accorde pas avec le sujet.

31- Pourquoi écrit-on « avons » et non « avons » ?

Au passé composé de l’indicatif, la forme de l’auxiliaire « avoir » à « nous » est « avons ».

32- Pourquoi écrit-on « flots » et non « flot » ?

Au pluriel, le nom « flot » prend un « s » final. Ce mot s’emploie généralement au pluriel.

33- Pourquoi écrit-on « et » et non « est ».

Et : conjonction de coordination.

Est : verbe « être » au présent de l’indicatif à « il ».

34- Pourquoi écrit-on « malgré » et non « malgrés » ?

« Malgré » est une préposition invariable.

35- Pourquoi écrit-on « bien de » et non «biens de » ?

« Bien de » est une locution adverbiale invariable.

36- Pourquoi écrit-on « chocs » et non « chocs » ?

Au pluriel, le nom « choc » prend un « s » final.

37- Pourquoi écrit-on « imprévus » et non « imprévu » ?

L’adjectif qualificatif « imprévu » s’accorde en genre et en nombre avec le nom « désastres » (masculin pluriel) d’où le « s » final.

38- Pourquoi écrit-on « désastres » et non « désastre » ?

Au pluriel, le mot « désastre » prend un « s » final.

39- Pourquoi écrit-on « sommes » et non « somme » ?

Au présent de l’indicatif, le verbe pronominal « s’être » à « nous » est : « nous nous sommes ».

40- Pourquoi écrit-on « souvent » et non « souvant » ?

« Souvent » est un adverbe.

41- Pourquoi écrit-on « ennuyés » et non « ennuyé » ?

Au passé composé, le verbe « s’ennuyer » se conjugue avec l’auxiliaire « être » d’où l’accord en genre et en nombre du participe passé avec le sujet « nous ».

 

Lexique (fautes lexicales) :

1- « Étonnant » (deux « n ») ; exemple : Ce garçon est étonnant.

2- « Voyageur » (avec un « y ») ; exemple : Arnold est un voyageur invétéré.

3- « Profond » (avec un « d ») ; exemple : Ce trou est profond.

4- « Écrin » (avec un « é ») = coffret à bijoux ; exemple : Quel magnifique écrin !

5- Éther (avec un « th »)= en physique, substance transmettant des effets entre des corps » ; exemple : L’éther permet la transmission de la lumière.

6- Voyager (avec un « y ») ; exemple : Elle aime voyager.

7- égayer (avec un « y ») ; exemple : j’ai préparé ce déjeuner succulent pour égayer vos papilles.

8- Ennui (avec deux « n ») = problème, souci, lassitude ; exemple : L’ennui, c’est que ton oncle ne m’apprécie pas beaucoup.

9- Horizon (avec un « h ») = en astronomie, c’est la limite de ce que nous pouvons voir selon notre position ; exemple : je vois le bateau disparaître à l’horizon.

10- Choc (avec un « c ») ; exemple : Le chauffeur est mort sur le coup car le choc a été violent.

11- désastre (avec un « é ») = cataclysme, catastrophe, malheur, échec, ruine, destruction ; exemple : Cyclone rime toujours avec désastre et chaos.

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