L’ACCORDSUJET-VERBE
Un verbe s’accorde toujours avec son sujet.
SUJET SOUS ENTENDU
Il arrive parfois que le sujet ne soit pas explicité dans la phrase.
Exemples :
- Tais-toi !
- Fermez les fenêtres !
- Exercice 2 : soustraire un nombre.
- Sommes arrivés. STOP. Attendons à la gare.
On ne peut cependant pas dire qu’il n’existe pas de sujet.
Exemples :
- Tais-toi !
Dans une phrase impérative, le sujet n’est pas forcément exprimé.
Le pronom « toi » permet d’identifier la personne à laquelle le locuteur s’adresse. On utilisera donc la deuxième personne du singulier ; l’équivalent au présent de l’indicatif serait : « Tu te tais. »
Exemples :
- Fermez les fenêtres !
Dans cette phrase impérative, le locuteur ne donne aucune indication à propos de la personne à laquelle il s’adresse. C’est le contexte autour de cette phrase qui permettra de déterminer s’il y a une ou plusieurs personnes autour de lui et/ou s’il s’inclue dans le groupe :
« Ferme/Fermons/Fermez les fenêtres ! »
Exemples :
- Exercice 2 : soustraire un nombre.
Attention, ici, la phrase est non verbale. « Soustraire » n’est pas le verbe de la phrase, mais un infinitif ayant la valeur d’un nom. Il ne se conjugue donc pas et reste à l’infinitif. « Soustraire un nombre est l’exercice [numéro] 2 »
Exemples :
- Sommes arrivés. STOP. Attendez à la gare.
Dans le cas d’un style télégraphique, l’objectif est d’économiser le nombre de mots. On supprime donc les mots aisément identifiables ; à la charge du lecteur de les retrouver : « [Nous] sommes arrivés. [Vous nous] attendez à la gare » (Le même commentaire peut être fait pour les sms)