Chronologie des temps du récit

Le récit, contrairement au discours, se caractérise par une grammaire et un lexique plus élaborés. Les temps verbaux y sont donc plus variés et complexes. Notamment, le conditionnel est envisagé ici pour sa dimension temporelle, comme un futur du passé.

L’imparfait : Le temps de l’action

Étonnamment, dans un récit, c’est l’imparfait qui représente le temps de l’action. Bien qu’il puisse sembler inhabituel, l’imparfait est bel et bien expressif et décrit de nombreuses actions. Il sert notamment à évoquer des événements passés. C’est donc lui qui établit la référence temporelle, marquant l’instant présent de l’action, distinct de celui de la narration.

Les temps du récit au présent

Si le récit est formulé au présent, les temps verbaux employés sont similaires à ceux d’un discours. Pour un récit au passé, on privilégie cinq temps : l’imparfait, le passé simple, le passé composé, le plus-que-parfait et le conditionnel présent.

Quelques illustrations :

  • « J’arrivais à la maison » (notez le « s » à « arriver ») : L’imparfait décrit une action en cours.
  • « Il passa sa balle à l’équipier. » : Le passé simple évoque une action brève et ponctuelle du passé.
  • « La balle finirait bientôt dans les buts adversaires. » : Le conditionnel présente une action future par rapport à un passé donné.

Schéma des temps

L’imparfait et le temps de l’action débutent en premier. Viennent ensuite le passé composé et le passé simple, suivis du plus-que-parfait et du passé antérieur. Enfin, dans le futur, on retrouve le conditionnel présent et passé.

En conclusion

Dans un récit, les temps du passé sont prédominants. Si le récit est au présent, les règles sont assez similaires à celles du discours, avec quelques nuances.