1. 🌿 Définition de la phrase complexe

Contrairement à la phrase simple qui comprend un seul verbe conjugué (ou aucun dans le cas d’une phrase non verbale), une phrase complexe est composée de plusieurs propositions, chacune contenant un verbe conjugué.

Exemple :
[Lorsque le soleil se lèvera], [nous partirons à la plage].


2. 🌿 La proposition indépendante

2.1. DĂ©finition

Une proposition indépendante peut être employée seule et ne dépend d’aucune autre proposition.

Exemple :
Les oiseaux chantent.

À noter : Une phrase simple est composée d’une seule proposition indépendante.


3. 🌿 La phrase simple

3.1. Caractéristiques

Une phrase simple est constituée d’une seule proposition, c’est-à-dire qu’elle contient un seul verbe conjugué.

Exemples :
Les enfants jouent dans le parc.
Nous partirons demain.

Cas particulier : Elle peut même n’en avoir aucun ; dans ce cas, il s’agit d’une phrase non verbale.

Exemples :
Quelle belle journée !
Attention au chien !


4. 🌿 La phrase complexe

4.1. Caractéristiques

Une phrase complexe est composée de plusieurs propositions, chacune contenant un verbe conjugué.

Exemple :
[Lorsque le soleil se lèvera], [nous partirons à la plage].


5. 🌿 Les propositions indépendantes juxtaposées

5.1. DĂ©finition

La juxtaposition permet de relier deux propositions indépendantes à l’aide d’un simple signe de ponctuation, sans mot de liaison.

5.2. Signes de ponctuation utilisés

Les signes de ponctuation utilisés pour la juxtaposition sont :

  • La virgule (,)
  • Le point-virgule (;)
  • Les deux-points (:)
  • Les points de suspension (…) (Ă  condition que la phrase ne soit pas terminĂ©e, qu’il n’y ait pas de majuscule après les points de suspension)

5.3. Exemples

Il faisait beau, les enfants jouaient dans le parc.
J’ai rangé ma chambre ; j’ai fait mes devoirs.
Dehors, il pleuvait : nous sommes restés à l’intérieur.
Elle rêvassait… son esprit vagabondait.


6. 🌿 Les propositions indépendantes coordonnées

6.1. DĂ©finition

La coordination permet de relier deux propositions indépendantes à l’aide d’un coordonnant : soit une conjonction de coordination (mais, ou, et, or, ni, car), soit un adverbe de liaison (cependant, alors, de plus).

Exemple :
[Il fait froid,] [donc je mets un manteau].
proposition coordonnée      proposition coordonnée

À noter : S’il y a un signe de ponctuation et un mot coordonnant, les propositions sont coordonnées.


7. 🌿 Les propositions subordonnées

7.1. DĂ©finition

La subordination est un procédé qui permet de relier une proposition principale à une ou plusieurs propositions subordonnées, qui en dépendent grammaticalement.

7.2. Types de propositions subordonnées

7.2.1. Les subordonnées relatives

Elles sont introduites par un pronom relatif (qui, que, dont, où, duquel, etc.) et apportent un complément à un nom ou un pronom de la principale.

Exemple :
[Je connais la ville] [dont tu parles].
proposition principale      proposition subordonnée relative

À noter : La relative est « complément de l’antécédent », c’est-à-dire du nom qui précède.

Exemple avec insertion :
L’enfant [qui joue] est mon fils.
proposition principale      relative      suite de la principale

7.2.2. Les subordonnées conjonctives

Elles sont introduites par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, etc.).

Complétives

Les complétives complètent le verbe de la principale (souvent COD ou COI).

Exemple :
Je pense qu’il viendra.

Circonstancielles

Les circonstancielles apportent une circonstance (temps, cause, but, etc.).

Exemple :
Je partirai lorsque tu seras prĂŞt.


8. 🌿 Différence entre subordonnée complétive et relative

8.1. Subordonnée relative avec « que »

Une subordonnée relative avec « que » complète un nom ou un pronom. Elle donne plus d’informations sur ce nom/pronom.

Exemple :
Le livre que j’ai lu est passionnant.
(« que j’ai lu » complète le nom « livre »)

8.2. Subordonnée complétive avec « que »

Une subordonnée complétive avec « que » complète un verbe (de pensée, de jugement, de volonté). Elle joue le rôle de complément d’objet, de sujet, etc.

Exemple :
Je pense que tu as raison.
(« que tu as raison » est le complément d’objet du verbe « penser »)

RĂ©capitulatif :

  • Relative = (NOM) + que
  • ComplĂ©tive = (VERBE) + que

9. 🌿 Les subordonnées interrogatives indirectes

9.1. DĂ©finition

Elles sont introduites par un mot interrogatif (qui, que, où, etc.) et dépendent d’un verbe interrogatif (de parole) dans la principale.

Exemple :
Je me demande oĂą tu vas.

Attention : Dans ce cas, il n’y a pas d’inversion sujet-verbe ni de point d’interrogation.


10. 🌿 Résumé : Les différents types de propositions

10.1. La proposition indépendante

Elle peut être employée seule et ne dépend d’aucune autre proposition.

Exemple :
Les oiseaux chantent.

10.2. La proposition principale

Elle apporte l’idée principale et est accompagnée d’une ou plusieurs propositions subordonnées.

Exemple :
Les oiseaux chantent quand le soleil se lève.

10.3. La proposition subordonnée

Elle dépend de la proposition principale et ne peut pas être employée seule. Il existe plusieurs types de subordonnées :

  • SubordonnĂ©e relative : Introduite par un pronom relatif (qui, que, dont, oĂą, etc.).
    Exemple : J’aime les oiseaux qui chantent le matin.
  • SubordonnĂ©e conjonctive : Introduite par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, etc.).
    • ComplĂ©tive : Complète le verbe de la principale, souvent COD ou COI.
      Exemple : J’espère qu’il fera beau demain.
    • Circonstancielle : Apporte une circonstance (temps, cause, but, etc.).
      Exemple : Nous partirons lorsque tu seras prĂŞt.
  • SubordonnĂ©e interrogative indirecte : Introduite par un mot interrogatif (qui, que, oĂą, etc.).
    Exemple : Je me demande oĂą tu vas.