Rappelons que la concordance des temps s’applique quand une phrase contient une proposition principale et une proposition subordonnée, chacune contenant un verbe conjugué. Lorsque les verbes de ces deux propositions sont à l’indicatif, la concordance des temps suit un ordre logique qui prend en compte le déroulement des actions.
📖 Les Règles Générales de la Concordance des Temps
Quand le verbe de la proposition principale est au présent ou au futur, celui de la proposition subordonnée se met au temps demandé par le sens. Le choix du temps du verbe dans la proposition subordonnée dépend de la relation de simultanéité, d’antériorité ou de postériorité qui existe entre les actions évoquées par les deux propositions.
📜 Exemples
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Simultanéité : « Je pense qu’elle révise ses leçons. » Les deux actions se passent en même temps, donc elles sont au présent de l’indicatif.
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Antériorité : « Je pense qu’elle a révisé ses leçons hier. » L’action de réviser s’est passée avant celle de penser, donc le verbe de la subordonnée est au passé composé.
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Postériorité : « Je pense qu’elle révisera ses leçons deux jours avant l’examen. » L’action de réviser se passera après celle de penser, donc le verbe de la subordonnée est au futur.
🕰️ Concordance des Temps au Passé
Quand le verbe de la principale est à un temps du passé, celui de la subordonnée n’est pas le même que quand le verbe de la principale est au présent ou au futur. Le verbe de la subordonnée se met :
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À l’imparfait ou au passé simple pour indiquer une simultanéité.
Exemple : « Je croyais qu’elle me haïssait. » Les deux actions se passent en même temps, mais dans le passé. Les deux verbes sont donc à l’imparfait.
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Au plus-que-parfait ou au passé antérieur pour marquer une antériorité.
Exemple : « Je croyais qu’elle m’avait haï de toutes ses forces ce jour-là. » L’action de haïr est antérieure à celle de croire. Le verbe de la subordonnée est donc au plus-que-parfait.
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Au conditionnel présent ou au conditionnel passé pour indiquer la postériorité.
Exemple : « Je croyais qu’elle me haïrait. » L’action de haïr est postérieure à celle de croire. Le verbe de la subordonnée est donc au conditionnel présent.
Notez que le conditionnel est utilisé ici bien qu’il ne soit pas un temps de l’indicatif. Cela est dû au fait qu’il n’existe pas de temps de l’indicatif pour exprimer la postériorité par rapport à un temps du passé.
📝 Résumé : la Concordance des Temps à l ’Indicatif
- Regardez si le verbe de la proposition principale est au présent ou au passé.
- Déterminez ce que vous voulez exprimer dans la proposition subordonnée : la simultanéité (les deux actions se passent en même temps), l’antériorité (l’action de la subordonnée se passe avant celle de la principale) ou la postériorité (l’action de la subordonnée se passe après celle de la principale).
- Choisissez le bon temps du verbe de la subordonnée en fonction de ces éléments.